Profiter de Saint Jean de Luz


Récemment, j’ai fait une excursion en jetski à Saint Jean de Luz. Une activité très plaisante, mais qui m’a en même temps incité à réfléchir au changement climatique que nous allons subir dans les prochaines années. Ce même changement climatique qui a sans doute à voir avec la chaleur actuelle ! Météo France nous promet déjà un été excessivement chaud ! C’est pourquoi j’avais envie de revenir aujourd’hui sur l’étonnante décision de Trump concernant l’accord de Paris. Le républicain a fait ce qu’il pouvait pour reporter cette résolution historique. Au moins deux sessions décrites comme essentielles ont par exemple été annulées en mai, du fait d’une administration très scindée sur la question. Cette décision a dû être un véritable casse-tête à prendre, je dois dire. Parmi ceux qui lui demandaient de soutenir cet accord se trouvait Ivanka Trump. Au nombre des climatosceptiques invitant le président à dénoncer cet accord, l’on comptait Scott Pruit (qui n’est rien de moins que le responsable de la protection de l’environnement : la grande classe…). Ivanka ayant la confiance du président, l’on pouvait espérer que Trump pouvait surprendre le monde en prenant la bonne décision. Mais quand on y réfléchit, je crois que Trump ne pouvait s’opposer à lui-même. Depuis janvier, il annonce en effet son souhait de faire fructifier les énergies fossiles telles que le charbon, et ce pour aider les emplois américains. Et tout au long de sa campagne, il a eu des mots très durs sur cet accord. S’il ne voulait pas trahir les rednecks, il était en quelque sorte obligé de faire ce choix. Clairement, le choix du président est regrettable. Mais il me semble quand même important de garder la tête froide. Parce que les autres signataires ont confirmé leur engagement, et l’on pourrait assister à un phénomène semblable à celui du Brexit (les signataires resserrant leurs liens face à un pays contestataire et contesté). Soit dit en passant, j’ai été conquis par cette randonnée en jetski. Si vous n’en avez jamais fait, laissez-vous donc tenter ! Voilà le site du prestataire, si le coeur vous en dit. 😉 Plus d’information est disponible sur le site de l’agence de location de jetski à Saint Jean de Luz. Cliquez sur le lien.



La destruction d’emplois par l’automatisation


Le débat sur les risques de destruction d’emplois par l’automatisation a été relancé par une étude publiée en 2013 par Frey et Osborne, deux chercheurs américains de l’université d’Oxford, qui montrait que 47 % des emplois risquaient d’être automatisés d’ici 20 ans aux États-Unis. Ces résultats ont été largement repris et transposés à d’autres pays, avec des ordres de grandeur comparables : 35 % au Royaume-Uni, 42 % en France. Cette étude se révélait assez critiquable. Les chercheurs américains avaient demandé aux experts de l’intelligence artificielle de lister 70 professions pour lesquelles ils estimaient connaître avec certitude leur caractère automatisable ou non. A partir de ces 70 professions et 9 de leurs caractéristiques, ils ont effectué une correspondance avec 630 professions. Ils ont déterminé que 320 d’entre elles présentaient des risques élevés d’automatisation au cours des 20 prochaines années. Cette approche a fait l’objet de nombreuses critiques. Il faut tout d’abord rappeler que cette étude ne fait qu’estimer le nombre de professions affectées négativement par l’automatisation, omettant que l’automatisation peut aussi créer de nouveaux emplois de façon directe ou indirecte. Une autre limite réside dans la méthode employée pour estimer le nombre d’emplois à risque. Certains chercheurs ont relevé que le fait de raisonner de façon globale sur l’ensemble des professions conduisait à surestimer assez fortement l’impact de l’automatisation au niveau des emplois. Les chercheurs de l’OCDE se sont donc intéressés aux tâches. Une grande partie des tâches d’une profession peut être automatisable, mais il suffit qu’une partie des tâches ne le soit pas pour que l’ensemble de la profession ne coure pas le risque d’être automatisée. Par ce biais, 9 % des emplois présentent un risque élevé d’être automatisés auxquels 25 % des emplois pour lesquels 50 % des tâches sont considérablement transformées par l’automatisation. En France, les chiffres se situent dans la moyenne des 21 pays de l’OCDE étudiés, autour de 9 %. C’est plutôt sur ces 9- 10 % des métiers que se forme aujourd’hui le consensus.