A la plage


Nous commençons par profiter du bain à remous dans la piscine de 150 m2. Puis, nous prenons place dans le sauna tout de bois vêtu et prolongeons l’aventure au hammam. Nous testons bien-sûr la fontaine à glace : l’effet chaud-froid est totalement délicieux ! Nous nous laissons ensuite tenter par la carte de soins signée Nuxe. Au programme : massage détente de 45 minutes à l’huile prodigieuse, suivi d’un soin « ultra-réconfortant au miel ». Une vraie cure de de jouvence ! Avant de reprendre la route et de quitter la plage de Châtelaillon, une dernière petite pause gourmande nous apparaît comme incontournable. Direction, la crêperie face à l’océan ! Nous sommes intrigués par une jolie maison Belle Époque à la devanture bleue qui arbore un nom délicieusement désuet : Les Bains des Fleurs. Nous sommes devant une institution prisée par des générations de châtillonnais : l’établissement fondé sur la plage en 1901 proposait alors des cabines en bois où l’on prenait des bains chauds. C’est aujourd’hui la crêperie incontournable de la plage de « Chatel » ! Comme le temps est au beau , nous décidons de terminer notre week-end romantique en bord de mer sur la terrasse, face à l’océan. Après une telle dégustation, difficile de reprendre la route. Nous jetons un dernier coup d’œil sur les villas anciennes, les tamaris du front de mer, et les cabines aux tons marins.

Une vraie bonne surprise à une vingtaine de kilomètres d’Albi. On prend vite plaisir à flâner dans les rues escarpées de la cité, et à se détendre sous la pergola du Secret du Chat. Passer deux jours à Castres, dans le Tarn est une très belle idée pour le week-end, car c’est le temps généralement nécessaire pour découvrir cette ville, idéale pour flâner ! Les amateurs d’art se réjouiront de parcourir le Musée Goya et tout le monde appréciera une balade en Miredames sur le Canal du Midi, ces jolis bateaux en bois typiques de la région. Et c’est également le nom de l’hôtel où nous avons passé la nuit, dans le charmant centre historique de Castres. Pour sortir un peu de la routine, nous aimons bien tester de nouvelles idées insolites, parce qu’elles permettent de faire le plein de souvenirs ! Et c’est exactement ce que nous vous proposons pour cette idée week-end en France : passer une nuit dans un lodge, au milieu des animaux !

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C’est un vieux traumatisme que celui-là. A chaque fois que je suis invité chez des amis et je suis censé ramener le pinard. Je suis aussi à l’aise en la matière que peut l’être un singe à qui on demanderait d’écrire du Shakespeare et évidemment, je ne sais que choisir. Je perds une heure dans le rayon vin à inspecter toutes les bouteille. Pour finir, je prends un bordeaux dont je crois avoir entendu parler dont le prix me semble raisonnable (pas la bouteille en plastique mais pas celui à 30€ non plus, parce que pour un vin, ça fait un peu mal au cul). En clair, pour résumer : beaucoup de temps perdu pour pas grand-chose. Si cette scène vous est familière, alors ce billet est fait pour vous ! Et j’aurais pu continuer longtemps ainsi si je ne m’étais finalement offert un cours d’oenologie. En fait, je ne savais pas trop comment se passaient de tels ateliers. Je redoutais un peu d’être le seul béotien et d’avoir affaire à des snobs qui seraient des puits de science. Mais Dieu est grand : ça n’a pas été du tout le cas. Nous étions une douzaine de participants, hommes et femmes de tous âges, et surtout de tous niveaux. Du coup, je ne me suis senti incongru. L’oenologue qui a animé la soirée a fait en sorte de détendre l’atmosphère, et ça faisait parfois plus à unapéro instructif qu’à un cours tel qu’on l’imagine. Ce qu’il y a de plus intéressant, pourtant, c’est ce que j’en ai gardé. Je m’y suis rendu, c’est en vue d’intégrer quelles années et quels vins qui valent le coup. Mais enfin, j’ai appris bien plus que ça : j’ai appris à apprécier véritablement le vin, et à percevoir quels types de vin mes papilles apprécient le plus. Nous avons pu déguster cinq vins, et chacun d’entre eux accompagné d’un fromage différent. Il y en avait pour tous les goûts, et cela m’a permis de voir ce qui me plaisait vraiment. Du coup, maintenant,, chaque fois que j’achète un vin, je ne me focalise non plus sur sa célébrité, mais sur des arômes que je veux y trouver. Avant, je buvais décidément le vin comme un barbare. Je vous mets en lien le prestataire qui organise ce cours d’oenologie, pour ceux qui souhaiteraient quelque peu se dégrossir dans ce domaine. Retrouvez toutes les infos sur cette expérience de cours d’oenologie à Tours en suivant le lien.



Barcelone: la peur du marché


La semaine dernière, au cours d’un congrès à Barcelone m’a permis d’assister à la conférence d’un intervenant américain évoquer le rapport tordu qu’a la France à l’égard du libre marché. Ce qui pose problème en France avec le libre marché, c’est la façon dont s’établit la prospérité dans le libre marché, qui n’est rarement fondée sur le mérite intellectuel ou même social. Ce n’est pas celui qui s‘exprime ou écrit le mieux qui s’enrichit. C‘est celui qui réussit à prévoir au mieux les besoins du « marché » qui remporte la mise. Qu’il s’agisse d’un baril de lessive ou de bière.. Tout ce que vous avez à faire, c’est avoir la bonne idée au bon moment et de savoir convaincre le marché. Et cette idée (que le succès dans les ?nances est régi par la popularité inspire chez certains de l’aversion. On le décèle dans leur position souvent supérieure par rapport aux personnes qui se sont enrichies grâce à une combinaison d’efforts personnels et du libre marché. S’enrichir en répondant aux envies du marché est assimilé à être attaché au plus abject des défauts humains : la cupidité. Alors que travailler un projet intellectuel est jugé comme un tribut au plus honorable des sentiments humains : l’esprit humain. Le fait qu’un fabricant puisse gagner beaucoup plus sur le marché du travail qu’un philosophe est estimé comme une atteinte à l’ordre naturel. En France, presque tout le monde déprécie « le capitalisme ». En élevant la popularité au rang de critère de succès, le libre marché encouragerait selon bon nombre d’intellectuels la « Disney?cation » de la société : un monde où la culture se déshonorerait dans un vaste marais de mauvais goût. Mais les préférences inviduelles et sociales sont en constante évolution. Et si l’on refusait ce mélange constant, nous en serions encore à vivre sans électricité. Suite à ce séminaire à Barcelone, plus j’y songe, et plus je suis convaincu que c’est cet esprit réactionnaire qui contribue plus que toute autre chose à donner une image immobiliste de la France à l’étranger. Retrouvez toutes les infos sur cet incentive à Barcelone en suivant le lien.



Les additions de Hobbes


La première fois que le paradoxe du navire de Thésée est apparu est dans l’écriture de l’ancien philosophe grec (et platonicien) Plutarque. Plutarque écrit de Thésée (le roi fondateur d’Athènes) revenant d’un long voyage en mer. Tout au long de la voyage, toutes les vieilles planches de bois en décomposition dont le navire était fait ont été jetées par-dessus bord et remplacés par de nouveaux morceaux de bois solides. Au moment où Thésée et son équipage est finalement revenu de leur voyage, chaque morceau de bois que le navire a été fait de avait été remplacé. Cela conduit à la question: le navire est-il revenu? sur le même navire qu’ils ont laissé, même s’il était fait de complètement différent morceaux de bois? Et si le navire avait encore une des pièces de bois d’origine? Et s’il y avait encore deux morceaux de bois dans le bateau? Est-ce que cela changerait réponse? Une autre façon de voir les choses est la suivante: Si le navire Thésée a commencé son voyage est A et que le navire Thésée a terminé son voyage le trajet est B, alors A = B? Beaucoup plus tard, le célèbre philosophe Thomas Hobbes, du XVIIe siècle, prit la paradoxe un pas plus loin. Maintenant, imaginez que suivre le navire de Thésée soit un charognard. Comme l’équipage de Thésée jette les vieux morceaux de bois par-dessus bord, le récupérateur les sort du l’eau et construit son propre navire. Deux navires arrivent au port: l’un avec Thésée et son équipage, fait de bois neuf; l’autre, le navire du trésor, entièrement construit vieux bois que l’équipage de Theseus avait jeté à la mer. Dans ce scénario, qui navire est le navire de Thésée? Dans ce scénario, appelons le bateau que le charognard est arrivé avec la lettre C. Nous savons que B C parce que deux navires atterrissent dans le port et ils ont donc clairement ne peut pas être un et identique. Alors, qu’est-ce qui fait de quelque chose le navire de Thésée? Est-ce les parties individuelles que le navire est fabriqué à partir? Est-ce la structure? Est-ce l’histoire du navire? Une théorie, connue sous le nom de théorie méréologique de l’identité (ou MTI), stipule que la L’identité de quelque chose dépend de l’identité de son composant. les pièces. Cette théorie prétend qu’une condition nécessaire de l’identité est qu’il doit y avoir une similitude de parties. En d’autres termes, X = Y si toutes les parties de X font également partie de Y et inversement. Par exemple, l’objet X est composé de certains composants au début d’une période de temps (t1). Si à la fin de cette période (t2), l’objet (qui est maintenant Y) a les mêmes composants, alors il a continué à exister. Dans le bateau de Thésée, paradoxe selon MTI, A = C. Cela signifie qu’il sont deux navires. Le navire que Theseus a commencé son voyage est exactement le même que le navire le charognard entre (en faisant ces un seul navire), et puis il y a le navire Thésée est venu à bâbord, qui était composé de nouvelles pièces.