Envole-moi


Chaque Noël, c’est la même chose : on reçoit une ribambelle de cadeaux, généralement très banals, dont on ne sait pas vraiment quoi faire. Mais au milieu de tous, il arrive qu’on tombe sur un cadeau plus insolite et plus excitant. Cette année, l’Oscar du cadeau le plus curieux est décerné au cadeau de ma belle-famille : un stage de pilotage d’avion ! Soucieux de garder une entente cordiale avec ma belle-famille (et aussi un peu excité à l’idée de vivre une telle expérience), il ne m’a pas fallu longtemps pour appeler l’aéroclub et fixer une date. Et le week-end dernier, je suis enfin parti à Nice avec ma femme pour vivre cette aventure. Sur place, nous avons rencontré Nicolas, un pilote qui a plus de 5000 heures de vol à son actif et qui était mon instructeur du jour. Il nous a briefés sur les consignes de sécurité, m’a expliqué les bases du pilotage, puis nous avons pris place à bord de l’appareil. Un peu nerveux, je me suis installé côté pilote, tandis que ma chère et tendre s’installait à l’arrière, encore plus nerveuse. Et la pression est encore montée d’un cran lorsque Nicolas nous a annoncés que j’allais m’occuper seul du décollage et de l’atterrissage ! Là, j’ai senti que ma femme avait une furieuse envie de redescendre (ce qu’elle m’a d’ailleurs confirmé par la suite). Les mains tremblantes, j’ai procédé au décollage. En fait, ce n’était pas vraiment dangereux, étant donné que notre avion était conçu pour former les pilotes : les commandes étaient donc en double, et Nicolas pouvait corriger mes éventuelles erreurs sans difficulté. Mais tout de même, je ne pouvais m’empêcher d’avoir l’estomac noué, quand je me suis retrouvé sur le tarmac, paré au décollage ! En fait, ça s’est non seulement très bien passé, mais ça a aussi été très rapide. Je m’en suis à peine rendu compte que nous avions déjà quitté le plancher des vaches. Et une fois en l’air, toute peur a disparu. C’était tellement simple de piloter que même un enfant aurait pu le faire. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’on peut obtenir sa licence de pilote avant même d’avoir l’âge pour le permis B ! La seule partie vraiment délicate, en fin de compte, c’est l’atterrissage. Mais je me suis plutôt bien débrouillé. Nicolas a dû corriger notre vitesse d’approche, mais à part ça, j’ai été autonome jusqu’au bout. Cette initiation au pilotage d’avion était bien sympathique, et je me tâte même à réitérer l’aventure. Ma femme a elle aussi adoré la vue aérienne de Nice, et ne serait pas contre l’idée de recommencer… Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de ce de baptême en avion.


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